Noyer du Caucase
Noyer du Caucase
Pterocarya fraxinifolia
Originaire du Caucase et du nord de l’Iran, cet arbre a été disséminé à la faveur du développement de la filière horticole. Il peut former des massifs très denses, notamment en ripisylve.
Comment le reconnaître ?
Tronc : écorce brune et longuement fissurée
Feuilles : alternes, pouvant atteindre 60 cm de longueur, constituées de 11-25 folioles finement dentés
Fruit : petites noix ailées regroupées en longues grappes pendantes caractéristiques
Attention ! À ne pas confondre avec :
Ailante glanduleux (Ailanthus altissima)
Autre EEE très dynamique, ses folioles présentent une petite dent à la base, ses fruits sont des samares regroupés en grappes compactes.
Frêne élevé (Fraxinus excelsior)
Espèce indigène commune, ses bourgeons sont noirs et ses feuilles sont opposées avec 13 folioles maximum.
Sumac de Virginie (Rhus typhina)
Autre EEE, le Sumac a les tiges duveteuses et les folioles dentés; ses fleurs sont très différentes, elles sont regroupées en grappes velues de couleur bordeaux, très caractéristiques.
Noyer de Chine (Pterocarya stenoptera) : cet espèce ornementale est parfois présente dans les parcs. Se différencie principalement par la nervure centrale de ses feuilles ailée.
Comment se dissémine-t-il ?
Par ses drageons* principalement.
Comment le gérer ?
Peu d’informations existent pour le moment sur cette espèce.
La coupe est déconseillée du fait de sa forte capacité de drageonnement.
Sur les gros sujets, l’écorçage partiel peut être tenté si l’arbre ne menace aucun bien ou personne en dépérissant (risque de chute).
Devenir des déchets : export en centre adapté
Par quoi le remplacer au jardin ?
Le frêne élevé, espèce locale et indigène d’un beau feuillage vert, adapté au sol frais.