Sumac de Virginie
Sumac de Virginie / Vinaigrier
Rhus typhina
Cet arbuste nous vient d’Amérique du nord. Ses fruits en pompons rouges-violacés caractéristiques le rendent impossible à confondre.
Comment le reconnaître ?
Tige : les jeunes rameaux sont couverts de poils collant au toucher
Feuilles : grandes (30-50 cm), alternes, composées de folioles lancéolées, dentées et pointues, à la face inférieure velue et plus claire
Inflorescence : grappe rouge dressée et velue (pour les pieds femelles)
Fruits : sorte de grappe compacte de drupes subglobuleuses couvertes de poils rouges.
Racines : traçantes, pouvant drageonner
Attention ! À ne pas confondre avec :
Ailante (Ailanthus altissima)
Autre EEE, cet arbre présente des feuilles assez ressemblantes mais dont les folioles ne sont pas dentées. De plus, ses rameaux ne sont pas velus. Enfin les fleurs (en grappe jaune-verte) et les fruits (samares ailés indépendantes) sont totalement différents.
Comment se dissémine-t-il ?
Par ses graines et ses racines drageonnantes.
Comment le gérer ?
Cette espèce présente une forte capacité de rejet et de drageonnement après coupe. Il est donc important d’arracher toute la souche avec l’ensemble du système racinaire. Un annelage partiel du tronc en début d’été (à renouveler l’année suivante) peut toutefois être réalisé si le dessouchage n’est pas réalisable. Un arrachage des rejets devra alors avoir lieu, sur plusieurs années. A éviter si l’arbuste, une fois mort, est susceptible de poser des problèmes de sécurité en cas de chute.
Devenir des déchets : export en centre adapté ou incinération
Par quoi le remplacer au jardin ?
Frêne (Fraxinus excelsior)
Le frêne présente des feuilles plus petites mais similaires. C’est toutefois un arbre de haut-jet, qui sera bien plus grand à terme que le Sumac.
Arbre à perruque (Cotinus coggygria)
Espèce ornementale, il produit des inflorescences en plumeaux violacées très spectaculaires.