Renouées asiatiques

Reynoutria sp.

Ces plantes rhizomateuses d’origine asiatique à la propagation extrêmement dynamique se trouvent chez nous sous la forme de 3 espèces se ressemblant fortement : Reynoutria japonica, Reynoutria sachalinensis et Reynoutria x bohemica (hybride des 2 précédentes). La renouée du Japon (R.japonica), plus fréquente, est l'espèce décrite ici. Elle peut atteindre 3m de hauteur. Sa tige et son rhizome peuvent repartir d’un petit fragment de 1 cm à peine ! 

Comment la reconnaître ?

Tige : creuse et cassante, souvent lavée de rouge
Feuilles : vert clair, très grandes (jusqu’à 20 cm de long), brusquement tronquées à la base
Inflorescence : panicules de 8-12 cm petites fleurs blanches délicates.

Attention ! À ne pas confondre avec :

Compte tenu de la taille de ses feuilles, il n’est pas vraiment possible de la confondre.

Comment se dissémine-t-elle ?

Par ses rhizomes, qui peuvent aller jusqu’à 4 m de profondeur et faire 20 m de longueur.

Comment la gérer ?

Du fait de la forte étendue de son système racinaire rhizomateux (qui peut aller à plusieurs mètres de profondeur), cette plante est très compliquée à gérer. Un arrachage régulier (tous les mois d’avril à octobre au minimum), en prenant soin d’arracher un maximum de rhizomes, permet de faire régresser la plante au fil des ans. Une coupe des parties aériennes donnera le même résultat mais sur un temps plus long.

Attention !

Il faut faire bien attention à ne pas débroussailler ou broyer la plante, qui serait alors déchiquetée en de nombreux petits morceaux de tige projetés tout autour du massif et qui repartiraient alors à distance de ce dernier, facilitant ainsi l’expansion de la plante !

Devenir des déchets : du fait de la forte capacité des tiges et rhizomes à repartir à partir de minuscules morceaux, seuls l’incinération ou une plateforme agréée pour cette plante peuvent convenir. La plateforme de Baraty à Péron accepte la renouée du Japon.