Elodée crépue

Lagarosiphon major

Cette plante aquatique échappée des aquariums nous vient d’Afrique du sud. Elle est entièrement immergée et peut coloniser de très grandes surfaces.

Comment la reconnaître ?

Tige : ramifiée, longue, maigre et fragile dont le diamètre est inférieur à 4-5 mm – longueur : jusqu’à 5 m
Feuilles : disposées en spirales caulinaires et allongées (1 à 2 cm de long sur 1 à 2 mm de large) - Fortement recourbées vers le bas et dentées de chaque côté du limbe
Fleurs : à 3 pétales rosées ou blanches de 3 à 4 mm de diamètre, flottant à la surface de l’eau au bout d’un pédoncule très fin.

Attention ! À ne pas confondre avec :

Elodée dense (Egeria densa)
Autre EEE qui présente des feuilles molles, verticillées par 4 ou 5.

Elodée de Nutall (Elodea nuttallii)
Encore une EEE, originaire d’Amérique du nord, elle se distingue par ses feuilles, plus petites et plus allongées, recourbées à l’extrémité, voire en tire-bouchon.
L’extrémité des racines adventices sont rougeâtres (blanchâtres à verdâtres pour E.canadensis).

Elodée du Canada (Elodea canadensis)
Autre EEE présente dans le Pays de Gex, ses feuilles sont verticillées par 3.

Comment se dissémine-t-elle ?

Par fragments de tiges.

Comment la gérer ?

Pour les herbiers en milieu peu profond, on peut arracher manuellement.
Pour les herbiers en milieu profond, il faut effectuer un assec de la zone, suivi d’un curage pour éliminer totalement la plante.

En précaution : poser des filets à mailles serrées (maille 1x1 cm) à l’aval immédiat de la zone d’action pour récupérer les fragments de plantes.

Devenir des déchets : exportation en centre adapté